Témoignage de Laura, Infirmière en réanimation pédiatrique

Aujourd’hui, je vous partage le témoignage de Laura, jeune infirmière de 22 ans, sur l’accompagnement infirmier en réanimation pédiatrique. Laura nous parle avec passion de son premier poste d’infirmière au sein de ce service.

“Mon service est un service coup de coeur, qui apporte beaucoup aux soignants et nous apprend énormément. On accueille des enfants de 0 à 18 ans. C’est une réanimation polyvalente, donc nous avons tous types de pathologies selon le système touché (respiratoire, digestif …). Nous avons aussi des enfants en post opératoire nécessitant une surveillance rapprochée. Nous avons également des départs SAMU c’est-à-dire que nous partons chercher des enfants dans d’autres établissements nécessitant des soins dans notre service.

Être infirmière en Réanimation pédiatrique, c’est être pour moi assez polyvalente, savoir s’adapter, et surtout être à l’écoute/bienveillante. Il y a beaucoup de soins techniques, de surveillances et en même temps, nous retrouvons tellement de soins relationnels, auprès des enfants et de leur parent.

C’est un service souvent catalogué comme difficile de par son nom. La Réanimation : c’est un mot qui fait souvent peur et nous sommes là pour apaiser les craintes, accompagner, aider, soigner. On met en place des techniques de soin comme la musique, le chuchotement, des gestes doux, la tétée pendant les actes invasifs pour accompagner au mieux la prise en charge de la douleur.

Être infirmière en réanimation pédiatrique pour moi, c’est un challenge du quotidien. C’est un métier fort. Les enfants nous apprennent tellement. Ils sont courageux et si forts. Ils nous épatent. Notre métier au-delà d’appliquer des prescriptions et faire des soins techniques, c’est aussi d’être présent, d’apporter du réconfort, de rassurer.

On ne voit pas des choses faciles, on se protège au mieux, mais ce service nous apporte tellement. C’est un esprit d’équipe, un challenge du quotidien, et j’ai tellement appris dans ce service ! Autant auprès de mes collègues, des enfants que de leurs parents.”

Je remercie Laura pour sa sincérité sur un métier peu connu.